Attention danger : La monnaie fiduciaire nous mène dans le mur !

29 Septembre 2015

On appelle ‘monnaie fiduciaire’ (ou ‘fiat-money’ en anglais) l’ensemble des pièces et billets des diverses devises en circulation (Euro, Dollar, Yen,..). Le terme fiduciaire vient du latin ‘fiducia’ qui veut dire confiance. En effet, ce moyen de paiement est basé sur la confiance que les acteurs économiques ont en cette ‘fiduciary money’ (autre dénomination anglo-saxonne du papier-monnaie) pour l’échanger contre son équivalent en biens ou services de toutes natures.

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L’euro est une monnaie fiduciaire, basée sur la confiance

L’Euro (pièces et billets) est une monnaie fiduciaire

Prenons l’exemple d’un billet de 500€ : son coût de production doit représenter quelques centimes d’euros tout au plus, alors que sa valeur d’échange permet d’acquérir un téléviseur ou de payer l’intervention d’un jardinier à votre domicile. Le commerçant ou le prestataire de service qui accepte votre billet ont confiance en sa valeur d’échange.

Cette confiance est garantie par une banque centrale qui a pour vocation de maintenir la stabilité monétaire, avec en particulier la maitrise de l’inflation.

Car le principal défaut de la monnaie fiduciaire c’est qu’elle est sujette à l’inflation. Qu’un état dispendieux se mette à abuser de la planche à billet et voilà que les prix s’envolent !

Ce problème d’inflation n’existait pas à l’époque ou la monnaie était attachée à l’or, c’est-à-dire, convertible, à tout instant, dans une quantité de métal précieux bien définie. En ces temps jadis, une banque centrale ne pouvait émettre du papier-monnaie que si elle disposait d’une contrepartie équivalente en or dans ses coffres.

Mais ce monde idyllique (l’époque dorée de l’étalon-or) a pris fin avec l’éclatement de la première guerre mondiale. En effet, pour financer l’effort de guerre, il n’était plus possible aux états impliqués dans le conflit (particulièrement les Etats-Unis qui affichaient alors une balance commerciale très déficitaire) de détenir une réserve d’or en adéquation avec le besoin de création de liquidités.

Le recours à la planche à billet à certes permis aux alliés de retrouver des marges de manœuvre, mais le chaos qui s’en est suivi (krach de 1929 puis 2ème guerre mondiale) a finalement conduit à la tenue de la conférence de Bretton Woods en 1944.

A cette conférence, restée célèbre dans les manuels d’histoire, il a été décidé que le dollar serait la seule devise convertible en or, les autres monnaies s’appréciant désormais par rapport au billet vert. Une nouvelle ère de stabilité prenait forme, dite de l’étalon de change or (Gold Exchange Standard).

Mais les périodes idylliques ne durent qu’un temps, et une fois de plus, poussée par ses créanciers (cette fois pour financer la guerre du Vietnam !) , l’Amérique de Nixon met fin aux accords de Bretton Woods. A partir de 1971 , la convertibilité du dollar en or n’est plus assurée, les devises étant libres de flotter les unes par rapport aux autres, seul le marché étant sensé réguler les divers taux de change.

Le monde de le fiducie moderne a donc pris naissance avec cette date de 1971, confirmée en 1976 par les accords de la Jamaïque qui devaient démonétiser définitivement le métal précieux, relégué à un simple rôle de matière première.

Désormais la confiance est reine et les échanges mondiaux sont basés sur un équilibre entre les seules forces du marché.

Mais ce système a montré ses défaillances à de nombreuses reprises, les plus récentes étant la crise des dot.com en 2000 , celle des subprimes en 2008 et plus proche de nous, celle de la dette grecque qui n’en finit pas de faire la une des médias.

Cette dette grecque (qui ne pourra pas être remboursée par nos collègues helvètes) préfigure les crises à venir au niveau européen, puis mondial.

Que vaudront alors nos monnaies fiduciaires (Euro, Dollar, Yen,..) lorsque sera venu l’heure du règlement des comptes, lorsque le château de cartes s’effondrera ?

Investir dans de l’or physique semble plus que jamais être la bouée de sauvetage offerte aux investisseurs avertis. Mais combien d’entre nous sauront saisir cette bouée avant l’arrivée du gros temps ?