La stagflation est de retour en 2016, achetez de l’or pour vous protéger !

20 Janvier 2016

Comment se protéger contre les effets de la Stagflation ? Ici, après le 1er choc pétrolier de 1973

L’or protège l’épargnant durant les périodes de stagflation

« La stagflation ! » Tiens, tiens !, Voilà un mot-valise, contraction de « stagnation » et d’«inflation» que nous n’avions pas entendu depuis belle lurette, en fait, depuis le 1er choc pétrolier des années 1970. Rappelez-vous la guerre du Kippour et l’embargo de l’or noir par les membres de l’OPEP, en représailles à l’aide américaine à Israël. L’économie mondiale rentrait en récession, alors que la rareté du pétrole allait entrainer une hausse des prix sans précédent. Le monde découvrait le terme de stagflation et les investisseurs les plus avertis se ruaient sur l’achat de métaux précieux pour préserver leur pouvoir d’achat.

Or, en ce début 2016, il y a de nombreux signes avant-coureurs qui semblent indiquer que nous rentrons à nouveau dans une période de stagflation. Et ironie de l’histoire, c’est encore le pétrole qui est au cœur de cette préoccupation économique, mais cette fois, …à cause d’un prix du Brent trop bas !

En ce début 2016, la croissance mondiale est en panne (2.9% pour la BM, 3.4% pour le FMI)

C’est la Banque Mondiale (BM) qui a ouvert le bal tout début Janvier en revoyant à la baisse ses prévisions de croissance internationale à 2,9% seulement et en produisant un rapport particulièrement alarmiste intitulé “Déceptions, risques et retombées“.

Quinze jours plus tard, c’est au tour du Fonds monétaire international (FMI) d’annoncer un nouveau recul de ses prévisions de croissance pour 2016 : 3,4% au lieu des 3,6% escomptés jusqu’à présent.

Il faut dire que de nombreux signaux sont dans le rouge en ce début d’année : croissance chinoise en repli, prix du Brent extrêmement bas, risques géopolitiques toujours plus nombreux,…

Avec un taux de croissance à 2 chiffres, l’Empire du Milieu avait été jusqu’à présent le moteur principal de l’économie mondiale. Mais la prévision du FMI est de seulement 6,3% pour 2016, avec des inquiétudes sur l’impact social et géopolitique d’une telle baisse. La Chine saura-t-elle compenser la baisse de ses échanges internationaux par un accroissement de sa consommation intérieure ?

De leurs côtés, les pays émergeants ne sont plus les boosters qu’ils étaient, et sont même devenus des boulets à l’image du Brésil qui devrait affichait une récession à 3,5% en 2016, après une année noire 2015 à 3,8%.

Quant aux pays producteurs de pétrole, ils subissent de plein fouet l’effondrement des cours de l’or noir : l’Arabie Saoudite devrait ainsi passer de 3.4% d’augmentation du PIB à 1.2% cette année et la Russie sera en récession pour la 2ème année consécutive.

Finalement il n’y a que les pays occidentaux (Europe et USA) pour alimenter la machine mondiale. Jusqu’à présent, les prix extrêmement bas du pétrole ont permis de soutenir l’activité des 2 côtés de l’Atlantique. Et la politique accommodante de Mario Draghi continue d’aider les entreprises européennes, même si c’est de façon bien trop artificielle selon nous.

La puissance de ce moteur bicylindre USA/Europe est bien trop sous-dimensionnée pour éviter, à lui seul, une panne inéluctable de la croissance mondiale

L’inflation est contenue jusqu’à présent, mais jusqu’à quand ?

Qui dit stagflation, dit inflation, mais où est passée cette inflation me direz-vous ? Il est vrai que les prix à la consommation n’ont jamais été aussi bas en France : 0% en 2015, du jamais vu depuis des lustres (en fait depuis 1953 !). Et cette inflation nulle fait suite à une année 2014 à 0,5% et une année 2013 à 0,9%.

Le plan d’assouplissement quantitatif lancé par Mario Draghi au printemps 2015 n’aurait donc servi à rien ? Pas tout à fait: en fait, c’est la baisse des produits pétroliers (-11%) qui a tiré les prix vers le bas en 2015.

Dans la zone euro, la situation est un peu plus contrastée, avec une valeur moyenne à 0.2% constatée en Décembre. Mais si on se limite à la seule inflation sous-jacente (plus représentative de la tendance) elle est restée stable à 0,9% sur un an.

‘ Alors, pourquoi faut-il craindre une remontée de l’inflation ? ‘

Tout simplement, parce que c’est le seul moyen pour commencer à réduire l’immense dette accumulée depuis la crise économique de 2008.

Et les gouverneurs des banques centrales (Janet Yellen pour la FED et Mario Draghi pour la BCE) ne manquent pas une occasion de rappeler leurs missions : maintenir un taux d’inflation au moins égal à 2%. A force de tout mettre en œuvre pour relancer l’inflation, les gouverneurs des banques centrales risquent de faire tout simplement …un overshoot !

Avec la chute avérée de la croissance mondiale et le risque de reprise de l’inflation, nous sommes arrivés à la croisée des chemins : le moment est venu de se protéger en constituant une épargne de précaution ! De notre point de vue, investir dans de l’or physique (de 5 à 10% de votre patrimoine) est la solution la plus immédiate à mettre en œuvre. Cela peut se faire facilement via Internet et en toute sérénité : une ceinture de sécurité à attacher rapidement pour passer sans risque les turbulences qui ne manqueront pas d’accompagner cette nouvelle ère de stagflation qui s’annonce.