Dans quelle pièce d’or faut-il investir en 2024 ?
L’année 2024 s’annonce porteuse de nombreuses incertitudes. Nous ne citerons ici que les plus préoccupantes :
- quel sera l’impact économique et social des guerres en Ukraine et à Gaza sur les populations européennes ?
- quelles seront les conséquences des crises migratoires à répétition liées aux conflits interrégionaux et au changement climatique?
- de nombreuses élections sont prévues en 2024 dans les grandes démocraties occidentales
- les particuliers pourront-ils supporter un niveau d’inflation qui reste structurellement haut?
- quid de la politique d’expansion effrénée de la Chine avec, entre autre, sa controversée route de la soie?
- sans oublier l’éternelle épée de Damoclès du remboursement de la dette (les conséquences du fameux “quoi qu’il en coûte”) avec le risque toujours plus imminent de l’éclatement de la bulle financière crée par les politiques d’assouplissements inconsidérées des banques centrales qui n’ont pas réussies, en presque 15 ans, à effacer le désastre de la crise des subprimes !, alors que les remboursements des emprunts d’état colossaux liés au COVID viennent tout juste de commencer.
Vouloir acheter de l’or pour se protéger contre de tels aléas dans d’un monde de plus en plus incertain est tout à fait respectable et de nombreux particuliers franchissent le pas, bien souvent en investissant quelques pièces d’or ou d’argent métal. Voyons justement qu’elles sont les pièces d’or qui sont le plus propices à l’investissement en 2024?
- Or.fr (anciennement GoldBroker) www.or.fr si vous voulez être le seul et unique propriétaire de vos lingots et pièces d’or, ou encore
- Bullion Vault www.or.bullionvault.fr si votre capacité d’investissement est limitée.
Les pièces d’or de collectionneurs sont-elles un bon support d’investissement ?
L’investisseur et le collectionneur (numismate) n’ont pas les mêmes objectifs.
Le numismate va chercher à compléter sa collection de pièces, de médailles ou de jetons et pour cela il est prêt à payer une plus-value importante (appelée prime) sur l’objet convoité. Plus l’objet sera rare, plus il sera demandé, plus son prix va augmenter. Mais à l’inverse, si la découverte d’un trésor caché (galion sous-marin ou magot dissimulé dans une habitation) entraine une abondance soudaine de pièces sur un marché de rareté, alors ce marché risque de s’effondrer, faisant fondre la prime correspondante.
De son côté l’investisseur cherche un support qui se valorise dans le temps avec l’évolution du cours de l’or, mais dont la liquidité est la plus grande possible. Il se tournera donc vers des pièces produites en grande quantité et facilement revendables dans tous les coins de la planète. Il achètera en priorité des pièces dont la prime est la plus basse possible…en espérant bien évidemment que cette prime s’apprécie au cours du temps pour maximiser sa plus-value en cas de revente ! Mais entendons-nous, bien, l’objectif premier de l’investisseur en pièces d’or n’est pas de collectionner celles-ci (et de tirer éventuellement profit de leurs primes), mais bien de bénéficier, avant toute chose, de l’évolution du cours de l’or qu’elles contiennent.
Pour résumer, investir dans des pièces d’or de collection n’a du sens que si vous êtes un passionné de numismatique. En effet, seul un expert de l’or pourra apprécier la rareté et la qualité d’une pièce de collection, saura argumenter lors d’une négociation et pourra prendre en final la bonne décision d’achat. Quant aux autres (la grande majorité des non experts), ils devront se tourner en priorité vers les pièces d’investissement.
Quelles sont les pièces d’or d’investissement que l’on peut acquérir en 2024?
Nous allons définir 2 grandes catégories de pièces d’or d’investissement, celles qui sont de nature plutôt confidentielle et fortement liées à un pays (comme le Louis d’or en France) et celles qui ont une vocation plus internationale (comme la Krugerrand d’Afrique du Sud).
Les pièces d’or d’investissement de stature nationale
Chez les courtiers présents dans nos pages éditoriales, vous trouverez de très nombreuses pièces à vocation plutôt nationale, comme le Louis d’or en France, le Souverain en Angleterre ou le 50 pesos mexicain en Amérique du Nord.
Le Napoléon français (ou Louis d’or) est la pièce la plus connue en France et dans les pays francophones
A tout seigneur, tout honneur commençons par la pièce chouchou des français, le 20F Napoléon Marianne-Coq, plus communément appelée ‘Louis d’or’. Cette pièce a été refrappée en grande quantité entre 1951 et 1960. Il s’agissait alors pour l’État français de remettre à neuf les très nombreux Louis d’or (frappés de 1907 à 1914) qui avaient intensément circulé pendant les 2 guerres et qui avaient subi l’épreuve du temps.
Vous trouverez ces refrappes Napoléons Marianne-Coq chez tous les courtiers présents dans nos pages éditoriales, à l’exception de GoldBroker (qui ne commercialise que des pièces à vocation internationale) et Bullion Vault (qui ne fabrique que des lingots). Pour l’investisseur, l’inconvénient majeur du Napoléon réside dans son ancrage essentiellement hexagonal et francophone (Canada, Belgique, Suisse,…), mais également dans son contenu en or fin qui est très faible, seulement 5,805 g d’or pur.
Le Souverain anglais (ou Souvereign) est la pièce la plus populaire dans tous les pays du Commonwealth
Bénéficiant de l’accès à l’énorme marché du Commonwealth où il a valeur légale, le Souverain anglais (Sovereign) jouit d’une réputation qui dépasse de loin les frontières du seul Royaume Uni. Dépourvu de valeur faciale (caractéristique qu’il partage avec la Krugerrand sud-africaine), le Souverain est toujours frappé de nos jours par la Royal Mint de Londres et sous licence par l’Inde, un gros consommateur d’or comme vous savez !
Profitant d’une liquidité plus forte que le Napoléon, la pièce britannique représentant Saint Georges tuant le Dragon n’est pourtant pas ce que l’on appelle une ‘billion coin’. Sa production annuelle est en effet trop faible et son poids en or fin (7,3224g) ne représente que 23,54% d’une once troy, le standard des pièces d’investissement. Si vous êtes néanmoins intéressé en tant qu’investisseur, alors donnez priorité aux modèles Elisabeth 2 ou Georges 5 qui bénéficient d’une prime plus faible. Nous conseillons cependant à l’investisseur de se tourner plutôt vers la Britannia, une pièce d’or de 1 once qui titre désormais 24 carats (à partir du millésime 2013).
Le 50 pesos mexicain (ou Centenario) a eu ses heures de gloire en Amérique du Nord
C’est bien évidemment au Mexique, mais également chez son voisin américain, que la grosse pièce de 50 pesos, contenant 1,2057 once troy a eu ses heures de gloire. Mais cela c’était avant la sortie de la Krugerrand et à la fin de l’embargo sur l’or au pays de l’oncle Sam.
Depuis cette époque, les pièces d’or de 1 once ont fleuri sur le marché, essayant de reléguer, en vain, la Centenario (ainsi nommée car elle a été frappée la première fois en 1921, date du centenaire de l’indépendance mexicaine de l’Espagne) en simple pièce de collection. En effet, la pièce de 50 pesos mexicains reste néanmoins une ‘bullion coin’ car elle a bénéficié de refrappes importantes jusqu’à 1972 (4 millions de pièces) alimentant le marché de l’or de placement.
Nous conseillons cependant à l’investisseur de se tourner plutôt vers la Libertad, une pièce de 1 once, plus moderne qui a repris à son compte l’effigie de la Centenario.
Les pièces d’or d’investissement de stature internationale (1 once et 30 grammes)
Avec la Panda chinoise de 30 g, ce sont, pour l’essentiel, les pièces d’or de 1 once (31,103 g) qui ont pris la première place dans le coffre-fort des particuliers qui recherchent la meilleure liquidité à l’international. De la doyenne Krugerrand sud-africaine (frappée à partir de 1967) à la toute récente Buffalo américaine (frappée à partir de 2006), les pièces d’or de 1 once sont devenues incontournables pour l’investisseur qui veut se protéger contre tous types de risques géopolitiques imaginables. Nous allons voir l’offre en pièce de 1 once et 30g (22 et 24 carats) que nous proposent les courtiers:
La pièce Krugerrand d’Afrique du Sud frappée à partir de 1967 (1 once, 22 carats)
La plus ancienne des pièces d’or de 1 once est également la plus répandue dans le monde. Selon les données de la SA Mint, plus de 60 millions de Krugerrand auraient été frappées à ce jour en Afrique du Sud, principalement à partir de l’or extrait du bassin de Witwatersrand, le plus grand gisement de la planète. Si le commerce des Krugerrand a souffert du boycott international lors des années mouvementées de l’apartheid (1970-1980), il est redevenu aujourd’hui très prospère.
Avec ses 22 carats (gage de solidité) et sa faible prime (idéale pour les investisseurs), la pièce qui porte le nom de Kruger (premier président de l’Etat indépendant des Boers) est devenue de facto, la référence mondiale de la pièce d’investissement.
Vous trouverez des Krugerrand de 1 once, sans exception, chez tous les courtiers que nous présentons dans nos colonnes éditoriales. Des valeurs fractionnaires (1/2, 1/4 et 1/10 d’once) ont également été frappées depuis 1980.
La Maple Leaf canadienne frappée à partir de 1979 (1 once, 24 carats)
Le président Gerald Ford ayant levé l’embargo sur la détention d’or aux Etats-Unis en 1974, la Royal Canadian Mint (RCM) décide de se lancer à son tour sur le marché lucratif des pièces de 1 once d’or. Pour attirer ses voisins américains et pour se différencier de sa concurrente sud-africaine, la Monnaie canadienne met au point une technologie novatrice pour l’époque, permettant d’atteindre une finesse en or de 0.9999, soit 24 carats. C’est ainsi qu’est née en 1979, la fameuse ‘Maple Leaf’, une pièce affichant une feuille d’érable sur son revers, l’avers étant réservé à l’effigie de la Reine Elisabeth II.
Devant le succès remporté par sa pièce de 1 once, la Monnaie canadienne décidait en 1982, de la décliner en versions fractionnaires de 1/4 et 1/10 d’once, puis en version 1/2 d’once en 1986 et enfin en version 1/20 d’once en 1993. La pièce Maple Leaf reste un investissement de qualité pour ceux qui aiment les très beaux objets.
La Panda chinoise frappée à partir de 1982 (1 once, puis 30g, 24 carats)
Via leur banque étatique (PBoC), les chinois sont les 3ème à se lancer sur le marché des pièces d’or de 1 once. En 1982, ils sortent leur Panda de 1 once (500 Yuan de valeur faciale et titrant 24 carats comme la Maple Leaf), accompagnée de valeurs fractionnaires de 1/2, 1/4, 1/10 et 1/20ème d’once, affichant respectivement: 200, 100, 50 et 20 yuans sur leurs revers. En 1983 sortait une version de 1/20ème de once affichant 5 yuans. Avec une production limitée et un changement de motif chaque année, les chinois ont jusqu’ici privilégié la qualité, faisant de la Panda une pièce convoitée à la fois par les investisseurs et les numismates.
Mais en 2016, la sortie d’une Panda de 30 grammes (et des déclinaisons en valeurs fractionnaires de 15, 8, 3 et 1 gramme), sonnait de facto l’abandon du système de mesure de l’once troy : une véritable révolution ou plutôt une émancipation de la grande chine du système anglo-saxon qui prévalait jusqu’à ce jour.
A noter que l’adoption du système métrique a également eu lieu dans les lingots, les chinois étant désormais demandeurs de lingots de 1 kg, et délaissant les anciennes barres ‘Good Delivery’ de 400 once troy.
La Gold American Eagle frappée à partir de 1986 (1 once, 22 carats)
Dans les années 70-80, après l’envolée du cours du métal jaune, il était devenu impératif pour le gouvernement américain de prendre sa part du marché aurifère mondial.
C’est ainsi qu’à vue le jour le produit emblématique de l’US Mint, la pièce Gold Eagle de 1 once, titrant 22 carats (comme la Krugerrand) et revendiquant son label ‘made in USA‘ . En effet, suivant les directives d’une loi de 1985 intitulée ’The Bullion Coin Act.’, l’American Eagle doit être frappée exclusivement avec de l’or en provenance du territoire étasunien.
Dotée d’une valeur faciale de 50 USD, l’Aigle Américain de 1 once a reçu un accueil immédiat et rivalise dorénavant en popularité avec la Krugerrand. En 1986, en même temps que la pièce de 1 once, sortaient des ateliers de West Point (New York) les valeurs fractionnaires de 1/2, 1/4 et 1/10 d’once, permettant à des investisseurs plus modestes, d’accéder à la thésaurisation de pièces.
La Gold Nugget australienne (devenue Kangourou) frappée à partir de 1986 (1 once, 24 carats)
Sortie en même temps que sa consœur américaine: l’American Eagle, la pièce Gold Nugget de 1 once d’or a été frappée à partir de 1986 par la Perth Mint australienne. Mais le marché était déjà occupé par la populaire Krugerrand (22 carats) et par 2 autres pièces titrant 24 carats (la Maple Leaf et la Panda). La Monnaie australienne décida alors de doter sa pièce à la pépite de 24 carats, la plus grande finesse accessible à l’époque.
Malgré ce titrage haut de gamme, les ventes de Nuggets ne décollent pas et la Perth Mint se voit contrainte de remplacer, à partir de 1989, l’effigie à base de Nuggets par un Kangourou, l’animal symbole de l’Australie. La ‘Gold Kangaroo’ de 1 once voit enfin ses ventes s’envoler, ainsi que celles de ses différentes valeurs divisionnaires (1 once, ½ once, ¼ once, 1/10 once). Une pièce Kangourou de 1/20 d’once d’or verra même le jour en 1990.
La Britannia or anglaise frappée à partir de 1987 (1 once, 22 puis 24 carats)
‘Messieurs les anglais tirez les premiers !’ Cette invective célèbre prononcée à la bataille de Fontenoy en 1745 s’applique parfaitement à la Britannia, la première pièce d’or de 1 once à avoir été frappée sur le continent européen pre-Brexit. Il est vrai qu’avec sa pièce Souverain qui ne comportait que 7,3 grammes d’or, la Royal Mint britannique se devait de produire une pièce d’or au standard international de 1 once, soit 31,1 grammes. Lors de sa sortie en 1987, cette Britannia ne titrait que 22 carats comme la Krugerrand et l’American Eagle, les 2 pièces concurrentes les plus notoires de l’époque. Présentant sur son avers l’icône anglaise ‘Britannia’ (l’équivalent de notre Marianne sur les Naps), la pièce affiche sur son revers une valeur faciale de 100 livres sterling, un revers sur lequel se trouve le buste intemporel de feu Elisabeth II.
Il faudra attendre 2013 pour que la Monnaie britannique se décide à frapper des pièces à 24 carats, emboitant ainsi le pas à la Maple Leaf, la Panda, la Kangourou, la Philharmonique et la Buffalo. Des valeurs fractionnaires de 1/2 d’once (50£), de 1/4 d’once (25£) et de 1/10 d’once (10£ de valeur faciale) sont également disponibles dès 1987. Enfin, il faudra attendre 2013 pour voir sortir une version de la Britannia à 1/20ème d’once (5£ de valeur faciale).
La Philharmonique de Vienne frappée à partir de 1989 (1 once, 24 carats)
L’Europe se devait d’avoir sa propre pièce d’or de 1 once. La Monnaie autrichienne (Münze Österreich) se lance dans le bain en 1989 et met sur le marché sa Philharmonique de Vienne, une pièce de toute beauté, titrant 24 carats, représentant sur son avers le célèbre orgue de la salle de concert ‘Musikverein’ de l’Opéra de Vienne (celui d’où sont retransmis en mondovision les concerts du Nouvel an) et affichant sur son revers des instruments de musique de cet orchestre. Dotée d’ une valeur faciale de 2000 schillings jusqu’en 2001, la ‘Vienna Philharmonic coin’ (son nom en anglais) allait adopter la monnaie européenne dès le millésime 2002 et faire apparaitre désormais 100 euros de valeur faciale. A ce jour c’est la seule pièce d’or de 1 once qui ait une valeur faciale en euros.
Malgré une concurrence déjà bien établie, le succès de cette pièce philharmonique ne s’est pas fait attendre puisqu’elle était en tête des ventes mondiales en 1992, soit 3 ans à peine après sa première sortie. Elle se décline en 4 versions fractionnaires, de 1/2, 1/4 et 1/10 d’once.
La Gold Buffalo américaine frappée à partir de 2006 (1 once, 24 carats)
En mettant sur le marché la Buffalo, l’US Mint souhaitait ajouter enfin une pièce de 24 carats à sa populaire American Eagle qui ne titrait que 22 carats. Il est vrai que la Maple Leaf du voisin canadien, ou la Panda de la lointaine Chine affichaient une finesse à 4 neufs (0.9999) depuis quelques années déjà.
Cette sortie de la Buffalo de 1 once est effective en 2006, alors que l’on se trouve dans une période où le cours de l’or est en train de monter fortement et que la crise des subprimes commence à pointer son nez. Devant la demande des épargnants, rendus inquiets par la crise économique de 2008 (cette même année 2008 où allait se produire la faillite de Lehman Brothers), l’US Mint frappait des modèles fractionnaires de la Buffalo (1/2, 1/4 et 1/10 once).
Contre toute attente, alors qu’il y a pléthore de concurrentes sur le marché, la pièce aux effigies de Bison et d’Indien, rencontre un franc succès, d’abord en Amérique du Nord, puis dans le reste du monde.
Ok, c’est bien beau tout cela, mais que choisir parmi toutes ces pièces d’or ?
Oui, je sais, vous devenez impatient après cette longue lecture ! Pour faire simple, nous dirons que votre choix va dépendre du montant que vous souhaitez investir, de votre localisation géographique et de votre stratégie de diversification par rapport aux risques planétaires. Voici selon nous, les 3 principaux cas à envisager :
Avec moins de 10 000€, investissez dans des pièces locales
Si vous disposez de moins de 10 000€ à investir dans l’or, donnez priorité à des pièces produites localement. Par exemple, si vous êtes français, achetez des Napoléons, si vous êtes anglais achetez des Souverains, si vous êtes mexicain achetez des 50 pesos,…. De plus, le montant étant relativement faible, vous pouvez prendre le risque de faire livrer ces pièces à votre domicile, …même si nous ne le conseillons pas à priori !
Entre 10 000€ et 100 000€, investissez dans des pièces faciles à revendre à l’international
Entre 10 000€ et 100 000€, il est préférable d’investir dans des pièces de notoriété internationale, si possible de 1 once d’or (ou de 30g avec la Panda post 2016) car elles sont celles qui disposent des primes les plus faibles à l’achat (millésimes récents). Là aussi, essayez de donner priorité à des pièces frappées pas trop loin de votre domicile, si possible sur le continent où vous résidez.
Par exemple, un européen investira dans des Philharmoniques de Vienne, voire dans des Britannia anglaises. Un nord-américain préférera des Maple Leaf canadiennes, des American Eagle ou des Buffalo américaines, un asiatique choisira des Pandas chinoises, ….
A noter que la Krugerrand d’Afrique du Sud, de par son ancienneté (1967) et la quantité d’unités produite (plus de 60 millions en 2017) est de facto l’archétype de la pièce d’or sans frontière. Vous pouvez donc investir les yeux fermés dans des Krugerrand, vous trouverez toujours à les revendre partout sur la planète.
Avec plus de 100 000€, diversifiez vos lieux de stockage à l’international
Si vous disposez plus de 100 000€ à investir en or, vous pouvez selon nous, commencer à prendre de la hauteur et penser ‘diversification’ au niveau mondial. Autrement dit : Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier ! Si vous avez lu nos articles sur les grands courtiers internationaux, il ne vous a pas échappé que certains d’entre eux, comme GoldBroker, disposent d’entrepôts de stockage répartis sur les grands continents. Une stratégie globale optimisée consiste alors à stocker des pièces (et lingots) dans les entrepôts sécurisés de ces brokers.
Par exemple, si l’on prend GoldBroker, vous pouvez repartir vos avoirs en or :
- en Europe en utilisant leurs entrepôts de Zurich (en y stockant par exemple des Philharmoniques ou des Krugerrand),
- en Amérique du Nord, en utilisant leurs entrepôts de New-York ou Toronto (en y stockant par exemple des American Eagle, des Maple Leaf ou des Buffalos)
- et en Asie en utilisant leurs entrepôts de Singapour (en y stockant par exemple des Pandas ou des Krugerrand).
Quant à la clé de répartition de vos avoirs sur les divers continents, elle dépend de vos lieux de résidence et/ou de vos attaches familiales.
Par exemple, si vous résidez en Europe et que vos enfants vivent en Asie, une bonne stratégie d’investissement consisterait à repartir vos avoirs pour moitié entre Zurich et Singapour. Si en plus vous avez de la proche famille aux Etats-Unis (ou des amis de longue date), pourquoi ne pas répartir vos avoirs en 3 parties égales : New-York, Zurich et Singapour. Vous l’avez compris, le but est de se couvrir contre tous types de risque géopolitique et de pouvoir disposez de ressources quel que soit le continent vers lequel vous seriez appelé à migrer en cas de crise ou de conflit majeur.
Voilà, nous espérons que ce tour d’horizon des principales pièces d’or d’investissement disponibles sur le marché en 2024 vous permettra de faire un choix éclairé. Un dernier conseil : si vous avez un doute entre 2 pièces que vous souhaitez acquérir, donnez toujours priorité à celle qui est à la plus forte notoriété au niveau international.
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